Meryame Kitir, ministre de la Coopération au développement et de la Politique des grandes villes, se rendra au Burkina Faso du 24 au 26 octobre et au Sénégal du 27 au 30 octobre. Cette visite de travail portera principalement sur l’action internationale en faveur du climat. Le ministre Kitir rencontrera les principaux dirigeants des deux pays, y compris les autorités nationales, les organisations non gouvernementales et les organisations humanitaires, que Kitir espère promouvoir par des relations productives.
Une agriculture durable pour la sécurité alimentaire et l’adaptation au climat
Au Burkina Faso, le ministre visitera une variété de projets agricoles et de sécurité alimentaire. La Belgique y finance déjà des projets, tels que la ré-fertilisation de sols appauvris et la fourniture de sécurité alimentaire et de durabilité aux populations locales.
La ministre Kitir s’entretiendra avec de jeunes agriculteurs, des dirigeants locaux et des personnes influentes des meilleures pratiques et des problèmes posés par le changement climatique, ainsi que des solutions potentielles pour la croissance et la durabilité locales, telles que l’agroécologie et les biopesticides. Elle rencontrera également des partenaires internationaux tels que des fonctionnaires de l’Union européenne et des organisations des Nations unies. Les composantes externes du Green Deal européen y seront discutées, de même que la future action climatique belge pour la région.
« Le changement climatique fait des ravages dans les communautés du Sahel ». Il entraîne une grave insécurité alimentaire et des conflits. « Nous visons à empêcher le désert de se développer, à établir des arbres et à fournir de l’eau à l’agriculture grâce à nos efforts », ajoute le ministre Kitir. « Ce faisant, nous accomplissons un double gain : les populations du Sahel peuvent mieux se défendre contre le changement climatique, et nous prévenons réellement le changement climatique, ce qui est vital pour tout le monde – y compris pour nous. »
Le ministre Kitir visitera également des initiatives sénégalaises axées sur la durabilité verte, telles que le reboisement, la gestion de l’environnement et le traitement des déchets, ainsi que des habitats locaux comme les mangroves et la réserve de biosphère du Sina Saloum, dans le cadre du programme climatique de la Belgique pour la région.
« Lors de la dernière marche pour le climat, un nouvel appel à faire plus a été lancé ». Le temps de l’oisiveté est révolu. « Nous devons agir immédiatement si nous voulons changer le cours des choses », plaide le ministre Kitir. « J’ai décidé d’investir dans le changement climatique ». Les ressources disponibles pour l’action climatique internationale sont désormais supérieures de 70 % à ce qu’elles étaient lors de la précédente session législative. Le changement climatique ne s’arrête pas à la frontière, d’où l’importance vitale de cette action. Il n’y a qu’une seule solution à la catastrophe climatique. Et c’est tous ensemble. C’est le cas en ce moment.
La visite de travail portera également sur deux initiatives en matière de santé que la Belgique finance dans le cadre de la campagne de vaccination COVID-19. Un accent particulier sera mis sur les initiatives visant à produire des vaccins de manière locale et durable. Le Sénégal a fait du développement d’un secteur pharmaceutique national un objectif prioritaire. Enfin, la ministre insistera sur la nécessité de l’emploi et de la protection sociale pour la jeunesse sénégalaise. Elle rencontrera l’Organisation internationale du travail à cet égard.