Le Sénégal a été sauvé par le penalty de Sadio Mané à la 97e minute pour battre le Zimbabwe 1-0, tandis que le Maroc a remporté la première rencontre des poids lourds de la Coupe d’Afrique des Nations avec un but en fin de match pour battre le Ghana 1-0, lundi.
Malgré le fait que les deux matchs incluaient trois prétendants au titre, aucun n’a généré beaucoup de football de haute qualité. En revanche, les supporters camerounais n’ont pas été déçus, puisque les deux rencontres se sont jouées à guichets fermés, la vitrine africaine revenant à l’une de ses difficultés récurrentes.
Lorsque le pays hôte est absent, l’événement est souvent confronté à une faible affluence. Cette année, les stades seront réservés aux personnes complètement vaccinées contre le COVID-19, ce qui signifie que l’affluence au Cameroun risque d’être bien moindre que d’habitude.
Le Sénégal, l’équipe la mieux classée d’Afrique, a commencé sa campagne par une victoire sans éclat contre une équipe classée 101 places plus bas dans le groupe B lors de la deuxième journée de la compétition. Néanmoins, il s’agissait d’une victoire.
Mané a mis en échec le gardien Petros Mhari en marquant un penalty dans le coin gauche du stade Kouekong de Bafoussam, au Cameroun. L’attaquant de Liverpool, Mohamed Salah, a saisi sa chance lorsque le milieu de terrain du Zimbabwe, Kelvin Madzongwe, a reçu un carton jaune pour une faute de main à la quatrième minute du temps additionnel, alors que le match s’est brusquement terminé dans le drame.
Le Zimbabwe a protesté avec colère, mais l’arbitre guatémaltèque Mario Escobar s’en est tenu à son jugement après avoir consulté la révision vidéo, qui est utilisée pour la première fois dans chaque match de la Coupe d’Afrique. Madzongwe est tombé au sol en tentant de bloquer un tir, et le ballon l’a blessé au bras.
Le penalty de Mané était effectivement le dernier coup de pied du match, puisque Escobar a sifflé la fin du match dès la reprise du Zimbabwe.
Le Sénégal a joué sans son gardien de but Edouard Mendy et son capitaine Kalidou Koulibaly, qui faisaient partie d’un groupe de joueurs exclus en raison d’une infection au coronavirus. Des épidémies de virus se sont déclarées dans un certain nombre des 24 équipes pendant la préparation et le déroulement de la compétition, et il semble que la Coupe d’Afrique se poursuivra malgré elles.
La Confédération africaine de football a mis à jour son règlement du tournoi en réponse au virus, indiquant que les clubs peuvent remplir les conditions de qualification à condition d’avoir au moins 11 joueurs en forme et disponibles, même s’ils doivent se passer de remplaçants.
Le Sénégal a également été privé de l’attaquant Ismaila Sarr pour le tournoi en raison d’une blessure, ce qui crée une toile de fond défavorable à sa tentative actuelle de remporter la couronne africaine pour la première fois.
Le Sénégal s’est incliné face à l’Algérie en finale de la Coupe d’Afrique 2019
La Guinée a battu le Malawi 1-0 dans le deuxième match du groupe B de la journée, avec un but d’Issiaga Sylla en première mi-temps. Guinée-Malawi a eu lieu dans le même stade que Sénégal-Zimbabwe.
Le Maroc et le Ghana semblaient se diriger vers un match nul 0-0 au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé jusqu’à ce que Sofiane Boufal profite d’un ballon perdu qui a dévié sur un défenseur ghanéen pour marquer le but de la victoire marocaine à la 83e minute.
Andre Ayew, le capitaine ghanéen, a terminé le match avec un bandage sur la tête et du sang qui coulait à travers celle-ci, suite à un choc de tête avec le Marocain Romain Saiss. Cela a résumé le match, car le Ghanéen n’a pas été à la hauteur.
Les Comores, une minuscule île de l’océan Indien située au large de la côte est de l’Afrique, font leurs débuts en Coupe d’Afrique contre le Gabon lors du dernier match de lundi.
La campagne du Cameroun en Coupe d’Afrique a débuté dimanche par une victoire 2-1 sur le Burkina Faso. L’Afrique centrale attend cet événement depuis trois ans, après avoir perdu le privilège d’accueillir la Coupe d’Afrique de 2019, puis avoir vu sa deuxième chance en 2021 reportée d’un an en raison de l’épidémie.