Bien que l’Afrique du Sud possède la plus forte concentration de centres de données sur le continent africain, l’attrait de l’Afrique de l’Ouest semble s’accroître, avec de nouveaux projets attendus au Sénégal et au Nigeria.
N+One, le géant Marocain effectue le premier pas
Le premier d’entre eux est celui de l’opérateur marocain de centres de données N+One, qui a annoncé son intention de construire trois centres de données à Dakar, la capitale du Sénégal.
L’échelle et la densité de puissance ne sont pas encore connues, mais N+One a collaboré avec le ministère de l’économie numérique et des télécommunications, ainsi qu’avec la délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) et le parc des technologies numériques du Sénégal (PTN), dans le cadre du programme Sénégal numérique du pays.
En 2015, le Parc des technologies numériques du Sénégal, situé à Dakar, a été révélé. Ce site de 25 hectares, financé en partie par la Banque africaine de développement, vise à promouvoir le pays comme base pour les entreprises technologiques étrangères.
Africa Data Centers poursuit sa conquête du territoire
Parallèlement, une organisation très présente en Afrique du Sud et au Kenya s’étend à l’ouest du continent. Africa Data Centres a annoncé son intention de construire un centre de données à Lagos, au Nigeria. La construction de l’installation de 10 MW semble bien avancée, la première étape devant être mise en service au milieu de cette année.
Comme dans de nombreux projets actuels de centres de données, le projet comporte une composante de durabilité. Selon l’entreprise, elle utilisera de l’eau non potable pour le refroidissement et de l’énergie solaire pour réduire sa dépendance au réseau.