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Cheikh ousmane tadjoudine pouye, marabout, homme d’affaires, responsable politique

février 24, 2012
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«Tout marabout qui soutient aujourd’hui Abdoulaye Wade dans sa volonté de lapider les populations n’en est pas un». Au milieu des années 90, il avait pignon sur rue. Et ceux qui le connaissent vous diront que cet arabisant, de retour de l’étranger sur demande du Président Abdou Diouf, s’impliquait beaucoup dans la reconnaissance et dans une meilleure intégration de sa corporation. Mais, vers la fin du régime socialiste, Cheikh Ousmane Tadjoudine Pouye reprendra le chemin de l’étranger. Cet homme qui, depuis, sillonne les continents pour le besoin de ses activités maraboutiques, et à qui l’on prête d’être milliardaire, n’en demeure pas moins soucieux du devenir du Sénégal. Mais si le marabout a une dent dure contre Abdoulaye Wade qu’il accuse d’avoir «rétrogradé» le pays, il est tout autant remonté contre ses collègues marabouts, notamment de Touba, qui soutiennent Abdoulaye Wade dans sa volonté de briguer un troisième mandat. Car, pour lui, si le président a «cette force de résister», c’est parce que les marabouts n’ont pas fait leur devoir : lui dire de «sortir par la grande porte». De même, il s’est insurgé contre la corruption qui gangrène les relations politico-maraboutiques au Sénégal. Dans cet entretien qu’il nous a accordé, Cheikh Ousmane Tadjoudine Pouye a également évoqué ses ambitions politiques qu’il vient de matérialiser en créant un parti politique (République solidaire), qui soutient aujourd’hui la candidature d’Ousmane Tanor Dieng.

Aujourd’hui, vous êtes peu connu du grand public. Mais à l’époque d’Abdou Diouf, vous étiez célèbre pour votre activisme en faveur de l’élite arabisante. Pouvez-vous nous retracer  votre parcours ?

Après avoir loué Dieu, je dirai avant tout que je suis le président de la Fondation internationale pour l’amitié, l’entraide et la paix. Je suis également le Secrétaire général d’un parti politique dénommé République Solidaire (créé il y a 7 mois, ndlr). Ma vie ressemble à celle de tout le monde. Je suis né au Sénégal où j’ai commencé à apprendre l’Arabe. Et puis, à un certain âge, je suis parti à l’étranger. Je suis d’abord allé au Mali où j’ai élu domicile chez un marabout qui s’appelle Thierno Saidou Diacko qui m’a enseigné et m’a aidé à aller en Egypte. Là-bas, j’étais chez Abdoul Fatah Falaqui qui m’a inculqué le savoir théologique. Par la suite, j’ai fait le Congo, puis le Gabon de mon ami Oumar Bongo. Membre de l’Union musulmane gabonaise, j’y ai converti beaucoup de personnes. C’est là-bas que j’ai fait connaissance avec le Président Abdou Diouf à l’occasion de l’une de ses visites, il y a 25 ans. A son retour au Sénégal, il m’a écrit un courrier que m’a transmis le consul Dème. Dans cette lettre, il me demandait de rentrer mettre mon savoir au service de mon pays. Car, pour lui, si je suis capable de former autant de jeunes, pourquoi ne pas le faire pour mon propre pays ! Et quand je suis rentré, j’ai tout de suite voulu créer un parti politique. Mais on m’a conseillé de faire quelque chose qui peut être utile aux Sénégalais. C’est en ce moment que j’ai créé ma Fondation dont le directeur était Maham Fall qui est de Thiès.

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Comment s’est passé votre intégration à votre retour ?

J’ai travaillé dans mon domaine, c’est-à-dire la formation de jeunes arabisants. A un moment donné, j’ai demandé un accord de siège, mais je ne l’ai pas obtenu. Je n’ai pas compris parce qu’il y a des gens à qui on en a pourtant accordé. Je suis à nouveau reparti du Sénégal en 1997 parce que je me suis dit qu’on ne peut pas faire avancer le pays en restant à l’intérieur. Vous savez, il y a un dicton qui dit qu’un mouton qui se bagarre, quand il fait marche arrière, il ne s’enfuit pas mais il part puiser des forces. Je veux dire par là que le fait de retourner à l’étranger était une façon pour moi de reculer pour mieux sauter. Mais, je n’ai pas fait marche arrière pour ensuite revenir donner un coup de tête à mon adversaire (comme le mouton), mais c’est plutôt pour construire mon pays à mon retour. C’est pour cela que je suis encore établi à l’étranger. En effet, je vois des choses qui me font mal. Les choses ne se passent pas au Sénégal comme je le souhaite.

Pouvez-vous être plus clair ?

Je veux dire que je voudrais voir un Sénégal développé, un Sénégal qui va de l’avant, mais en réalité, ce sont les paroles qui dominent aujourd’hui. Des paroles et des tromperies. Chacun trompe son prochain, chacun se croit meilleur que l’autre. Mais mon amertume, je ne vais pas l’exprimer en me bagarrant ou en proférant des injures. Je le ferais en prodiguant des conseils. On a beau dire, mais quand les Français nous ont laissé le pays, ils sont partis avec une moitié. C’est pour dire que nous ne sommes pas indépendants (…) A l’époque de Senghor, le Sénégal avait peu de ressources. C’est pourquoi, il ne s’est pas lancé dans de grands projets. A son départ, Abdou Diouf a aussi cherché à préserver le peu de ressources dont il a hérité pour les mettre au service de la santé et de l’éducation. Il ne fallait donc pas dilapider ces ressources. Et, Abdoulaye Wade, dès son arrivée, a commencé à parler de projets. Mais ces projets dont il parle, il les a trouvés sur place : l’aéroport de Diass, les routes, les autoroutes, c’était des projets déjà ficelés. Il se targue d’avoir construit des routes au Sénégal, mais tout ce qu’il a fait -et là c’est un champion en la matière- c’est de construire une statue. Dans un pays comme le Sénégal, avec sa culture, et qui est un exemple que toute l’Afrique copie, il nous emmène cette statue à coups de milliards.

Mais c’est une statue qui va être utile à l’économie sénégalaise grâce notamment aux touristes…

Mais ces touristes-là, quand ils viennent, il faut leur vendre notre Histoire et notre civilisation. Cette statue ne fait pas partie de notre Histoire. Je me demande d’ailleurs ce que faisaient les marabouts quand Wade a commencé ce projet. S’il était quelqu’un qui réfléchissait, Abdoulaye Wade allait demander pardon au Sénégalais pour ce qu’il a fait. Ce qu’il a fait ne plaît pas aux marabouts, ni au Clergé, ni à personne d’autre.

Pour parler des marabouts, que pensez-vous des rapports particuliers qui lient Wade à Touba et dont il se targue du soutien notamment concernant sa candidature ?

Je ne veux pas qu’Abdoulaye Wade utilise Touba pour essayer d’influencer les populations. Il doit respecter les marabouts. Mais, en même temps, les marabouts aussi doivent suivre à la lettre les préceptes de leurs ancêtres, leurs pères. Ils ne doivent pas suivre les bienfaits de la vie ici-bas, ou être friands des grands boubous. Tout cela est interdit pour eux. Donc, tout marabout qui soutient aujourd’hui Abdoulaye Wade dans sa volonté de lapider les populations n’en est pas un. C’est un marabout artificiel.

Mais vous êtes en train de dire des choses graves…

C’est moi qui le dis, et j’assume entièrement mes propos. Les marabouts doivent suivre ce que leur ont enseigné leurs grands-pères et leurs pères. Ils leur ont prescrit de suivre la voie de Dieu, et non de s’occuper des choses matérielles de la vie. Donc, si Abdoulaye Wade court derrière les marabouts pour essayer de les tromper, c’est le contraire qui devait se produire. Parce qu’ils ont appris la parole de Dieu, et la parole de Dieu personne ne peut la tromper. Comment se fait-il qu’Abdoulaye Wade qui a acquis un savoir de la vie peut-il tromper quelqu’un qui a appris la parole de Dieu ? Ça me fait mal parce que, quand on touche aux marabouts, on me touche, quand on les insulte, c’est moi qu’on insulte. On utilise les marabouts comme on veut.

Aujourd’hui, le débat au Sénégal tourne autour de la candidature de Wade pour un troisième mandat. Qu’en pensez- vous ?

Moi, je ne fais pas partie de ceux qui se fatiguent en disant que Wade doit partir. Pour moi, c’est depuis son deuxième jour passé au pouvoir qu’il devait partir. Parce que si on te confie les ressources d’un pays, tu dois être sage pour rendre honneur à ceux qui t’ont fait confiance. Mais, au lieu de ça, tu commences à danser de bonheur. D’ailleurs, il est arrivé au pouvoir par erreur. S’il n’avait pas été poussé au pouvoir, il ne s’y installerait jamais. Cette erreur m’a fait beaucoup mal. C’est grâce à Moustapha (Niasse, ndlr) qu’il est devenu président. Donc, c’est celui-là qu’il doit remercier avant tout.

Que pensez-vous concrètement de la posture du M23 qui, en pleine campagne, continue à se focaliser sur le retrait de la candidature de Wade ?

Je suis avec eux dans leur combat et je leur encourage à continuer sur cette voie. Abdoulaye Wade ne doit pas se représenter. Et ceux qui ont validé sa candidature doivent la lui retirer. Si les gens ne font pas attention, il y aura un règlement de comptes dans ce pays. Que Dieu nous en préserve ! Parce que ce que le Conseil constitutionnel a fait n’est pas bien. Et je reviens à nouveau vers les marabouts de Touba, Tivaoune, Ndiassane, Niassène, Layène, Madina Gounass et tous les autres, qu’ils se concertent pour dire à Abdoulaye Wade : «Ce pays, tu l’as trouvé ici et tu le laisseras ici. Des présidents t’ont précédé et ils n’ont versé aucune goutte de sang. On ne veut pas de sang. Sors par la grande porte. Mais si tu ne sors pas par la grande porte, tu sortiras par la petite.» Il faut donc que les marabouts, mais aussi le Clergé, raisonnent Abdoulaye Wade et lui demandent de sortir par la grande porte. (…) Regardez ce qui s’est passé en Egypte, en Tunisie, en Libye…

Justement, quand les observateurs rappellent ce qui se passe dans les pays arabes, Wade minimise en disant que le Sénégal n’est pas comparable à ces pays. Pensez-vous qu’il a raison sur ce point ?

Le Sénégal est pire que ces pays, parce qu’il n’y a pas plus déterminé que le peuple sénégalais. Abdoulaye Wade est dans une grosse erreur, et il se trompe. Lui et son entourage doivent demander pardon au peuple sénégalais. Il faut qu’ils aient la dignité de demander pardon publiquement, à la télévision. Ses proches ne doivent pas avoir peur de lui, il faut qu’ils aillent le voir pour lui dire qu’ils sont sur une mauvaise voie. Qu’ils fassent attention ! Dans cette vie, si tu crois que tu es plus fort que tout le monde, tu te trompes toi-même. Abdoulaye Wade ne doit pas se présenter aujourd’hui, il ne doit pas se présenter demain. Mais la balle est dans le camp des marabouts et de l’Eglise.

C’est comme si vous aviez un compte personnel à régler avec Wade. Que s’est-il passé entre vous ?

Il n’y a rien qui s’est passé entre nous. On ne se connaît même pas. On s’est serré la main une seule fois, c’était à Louga, à l’occasion de l’inauguration d’un forage, en 1995. C’est la seule fois qu’on s’est vu. Mais, depuis qu’il est au pouvoir, des proches à lui viennent souvent me voir pour me demander de venir travailler avec lui. Certains sont des magistrats haut placés. Mais, j’ai toujours refusé. Et il ne peut surtout pas m’acheter avec de l’argent. Car, à son arrivée au pouvoir, j’étais déjà riche. Je ne fais pas partie de ceux qu’on achète avec de l’argent. Quand j’entends qu’on achète les marabouts avec de l’argent, ça me met en colère. Parce que ce sont mes collègues, ce sont mes compagnons. Ça me met en colère parce que je me dis qu’ils ont dévié du bon chemin. Qu’ils sachent que la parole divine est unique. Et n’importe qui l’apprend, l’assimile, qu’il soit enfant ou adulte. Il y en a même un des proches de Wade qui est venu me dire que le Président donne de l’argent aux autres, pourquoi tu ne viens pas toi aussi. Mais je n’ai pas besoin de venir parce que l’argent qu’il gaspille ne lui appartient pas, c’est l’argent du contribuable.

Quels sont ces proches de Wade qui vous ont démarché ?

Ce sont des gens qui sont bien placés aujourd’hui dans son entourage. Si cela ne tenait qu’à moi, je ne me gênerais pas de les citer. Mais, je ne veux pas leur porter du tort en les citant ici.

Malgré tout, le bilan comptable plaide en faveur d’Abdoulaye Wade. Il a quand même fait des réalisations non ?

Il a bafoué tout l’héritage laissé par ses prédécesseurs, Senghor et Diouf. Depuis son arrivée au pouvoir, Wade a mis l’économie de notre cher pays à zéro. Il l’a complètement détruite avec une allure pachydermique. Mais il faudrait quand même savoir que l’éléphant, même s’il se nourrit dans la forêt, laisse une part aux oiseaux et aux fourmis, à tous les autres animaux.

Pourquoi ne vous a-t-on jamais entendu sur sa gestion depuis qu’il  est pouvoir ?

Si je me suis tu depuis tout ce temps, c’est parce que je suis en concertation avec des personnalités respectables. Vous savez, avant de lever le mur, il faut d’abord bien veiller à la fondation, au soubassement. Au départ, tout le monde croyait qu’Abdoulaye Wade allait travailler pour le pays, même les socialistes qu’il avait battus. J’ai un ami Syrien du nom d’Ahmad qui me demandait à l’époque pourquoi je ne veux pas travailler avec Wade. Il me disait que j’aurais pu le faire d’autant plus que Moustapha Niasse était avec Wade. Je lui ai dit que je ne le voulais pas et que ceux qui avaient accepté de cheminer avec lui avaient commis une grosse erreur. Moustapha Niasse a fait une grosse erreur. Et pourtant, Senghor leur avait prévenu de toujours bien choisir la personne qui va les diriger. Et il leur avait dit qu’ils allaient le regretter s’ils se laissaient diriger par n’importe qui. J’ai dit à mon ami Ahmad que Wade va le trahir, il va le jeter. On a vu, Niasse n’est pas resté longtemps avec Wade et il est parti. Ces derniers jours, je l’ai entendu dire sur la 2Stv qu’il rendait grâce à Dieu de lui avoir débarrassé de Wade. Donc, moi, si je ne me suis pas engagé aux côtés de Wade, c’est parce que justement je ne voyais aucune issue avec lui. Personnellement, il ne m’a jamais fait quelque chose, on n’a jamais eu de problème directement, on n’a jamais été des rivaux pour la conquête d’une même femme, car, avec l’argent, c’est la femme qui engendre les plus grands conflits. Mais ce qui nous oppose, c’est le fait qu’il ait fatigué les Sénégalais. Encore une fois, j’en appelle aux marabouts pour qu’ils lui demandent de partir. Vous savez, c’est très facile de dire publiquement que je ne donne aucune consigne de vote, mais si c’est pour les donner secrètement… Si Abdoulaye Wade a cette force de résister aujourd’hui, c’est parce que les marabouts n’ont pas parlé.

Quelle est la position de votre parti, République solidaire, dans cette élection présidentielle ?

Nous sommes alliés au Parti socialiste en direction de l’élection présidentielle. Nous avons discuté au préalable des modalités de cette alliance et nous sommes tombés d’accord. Si nous n’étions pas d’accord sur certaines de nos conditions, nous ne serions jamais alliés. Nous avons notamment eu une convergence de vue sur la primauté que doit avoir le développement de l’agriculture.

Quel est le point qui vous est le plus cher dans votre programme ?

La Casamance occupe une partie importante dans le programme de notre parti. On a un vaste programme pour un retour à la paix dans cette région. Beaucoup de gens théorisent sur des solutions de sortie de crise, mais pour nous, ce sont les actes que nous poserons qui vont compter. En effet, si nous arrivons aux affaires, nous comptons transférer la capitale économique du Sénégal en Casamance. Si on a la chance d’avoir une région aussi riche que la Casamance, nous devons en profiter.

En plus de votre casquette de marabout, il se dit également que vous êtes un homme d’affaires très prospère. Quels sont vos investissements au Sénégal ?

Je ne prétends pas être riche (…) Mais le minimum que j’ai, c’est pour aider les nécessiteux, les hôpitaux, etc. Je vais vous raconter une anecdote. Un jour, trois marabouts sont venus me voir et m’ont posé une question. Ils m’ont dit que je suis en train de gâcher leur travail, parce que le genre du marabout, c’est d’encaisser, c’est-à-dire, il est celui à qui on donne, mais toi Cheikh Ousmane, tu es un marabout qui donne. Ils m’ont alors demandé d’arrêter de donner comme je le fais. Ils m’ont ensuite demandé quand est-ce que je serais payé pour tout ce que je donne. Je leur ai répondu que moi, le seul fait de rendre les gens heureux me suffit comme paiement.

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