South African Airways (SAA) est confrontée à des difficultés encore plus grandes, car la SAA Pilots Association (SAAPA), le principal syndicat de pilotes de la compagnie aérienne, a décidé de se mettre en grève le 1er avril. La SAAPA représente 89 % des 350 pilotes restants de la SAA.
Certains pilotes restants ont bénéficié d’une exception spéciale d’urgence en février pour ne pas avoir suivi de préparation afin de livrer 80 000 doses de vaccins COVID de Johnson & Johnson depuis Bruxelles. SAA souhaite maintenant retourner en Belgique afin d’obtenir davantage de vaccins, mais elle a besoin de pilotes instructeurs pour la formation sur simulateur.
Un décision historique
En effet, pour la première fois en 50 ans d’histoire, la SAAPA a organisé un vote de grève. 98 % des participants ont voté en faveur de la grève. Depuis le 18 décembre, les pilotes membres de l’association des pilotes de la SAA sont bloqués sur leur lieu de travail. C’est après l’échec des négociations avec les BRP (Corporate Rescue Practitioners) de la compagnie aérienne sur les nouveaux contrats de travail que cela s’est produit.
Le syndicat affirme qu’il organisera une grève légale et couverte afin de sortir de l’impasse avec les Praticiens du sauvetage des entreprises. La compagnie aérienne a été autorisée à garder sept membres du syndicat pendant le lock-out, ce qui est légitime. Ils ne pourront pas faire venir d’autres pilotes parce qu’ils ont été exclus.
De nombreux pilotes n’ont pas été payés
Grant a accusé les praticiens du sauvetage des entreprises et le département des entreprises publiques d’utiliser COVID-19 pour saboter les pilotes de SAA, dont beaucoup n’ont pas été payés depuis près d’un an.
À ce stade, tout ce que les membres de la SAAPA veulent, c’est recevoir l’argent qui leur est dû, ainsi que trois mois d’indemnités de licenciement, afin de pouvoir reprendre le cours de leur vie. Étant donné que le transporteur est actuellement en cours de restructuration, il est difficile d’expliquer pourquoi la BRP refuse de payer les pilotes et de résilier tous les contrats. La compagnie aérienne pourra alors réembaucher ou même engager de nouveaux pilotes.