Depuis la découverte de gisements de pétrole et de gaz à grande échelle dans les mers au large du Sénégal et de la Mauritanie entre 2014 et 2017, le pays et le bassin MSGBC dans son ensemble sont considérés comme l’une des meilleures perspectives pétrolières et gazières en Afrique de l’Ouest.
La Semaine africaine de l’énergie: le plus grand événement énergétique d’Afrique
La semaine Africaine comprenait un coup de projecteur sur le Sénégal parrainé par Technip, avec pour thème » Positionner le bassin MSGBC à l’avant-garde de la croissance énergétique mondiale « . Il a souligné le rôle essentiel que le projet gazier de classe mondiale Grande Tortue Ahmeyim (GTA) et le champ de Sangomar jouent dans la transformation de l’industrie pétrolière et gazière de l’Afrique sub-saharienne et dans la promotion de la croissance.
Ces projets importants, dont la construction devrait commencer en 2023-2024, feront de Dakar le centre clé de l’Afrique de l’Ouest pour le secteur pétrolier et gazier, et du Sénégal l’entrée du bassin du MSGBC.
Selon S.E. Mme Sophie Gladima, ministre du Pétrole et des Énergies, « en 2012, S.E. le Président Macky Sall a mis en place le Plan Sénégal Emergent, qui visait l’accès universel à l’électricité. » Les énergies solaire et éolienne représentent aujourd’hui 32% de notre production d’énergie. Nous avons mis en place des solutions de mini-réseaux, notamment dans les zones éloignées et peu habitées, et nous travaillons dur pour atteindre l’accès universel dès que possible, idéalement d’ici 2025. Nous espérons être en mesure d’exporter de l’électricité vers les pays voisins, ainsi que du gaz naturel. »
Aujourd’hui, le Sénégal adopte une approche proactive pour s’assurer que les réserves massives d’hydrocarbures découvertes, ainsi que le secteur pétrolier et gazier en plein essor, deviennent un véhicule solide permettant au pays d’accélérer de manière exponentielle son ambitieux programme de développement socio-économique à long terme, comme l’a souligné S.E. le Président Macky Sall dans son Plan Sénégal Emergent (PSE).
Joseph Medou, directeur de l’exploration et de la production chez Petrosen, a cité la coordination étroite entre les parties prenantes telles que la NOC et l’Institut national du pétrole et du gaz (INPG) comme l’une des raisons du succès du Sénégal.
« Petrosen et l’INPG collaborent, ce qui est essentiel à notre réussite, et nous avons l’intention d’étendre cette relation. » « Nous visons également à établir un type de centre d’innovation qui nous sera utile dans le développement des énergies renouvelables », a-t-il déclaré.
Le directeur exécutif de l’INPG, Agibou Ba, a souligné la nécessité d’une collaboration régionale à l’avenir. « Je pense qu’avoir cette stratégie transfrontalière est la plus appropriée, et nous avons dirigé le bassin du MSGBC à cet égard, et c’est quelque chose qui permet la mise en commun des ressources et des technologies. » Le Sénégal est un pays stable qui peut servir de plaque tournante et de modèle pour ce qui peut être fait dans toute l’Afrique. »
S.E. Sophie Gladima a conclu la session en déclarant : « Le développement de notre secteur du gaz naturel est l’un de nos principaux objectifs, et il est crucial pour l’Afrique de travailler ensemble et de se développer comme le font les autres nations. » Cependant, nous ne pourrons pas nous industrialiser uniquement grâce à l’utilisation d’énergies renouvelables. Nous devons assurer une transition énergétique raisonnable et équitable, et il est de notre responsabilité de développer les ressources naturelles du Sénégal. »